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«Des droits à conquérir, un développement à réussir »

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Men sa nou ye, men sa nou vle, men sa k nan dyakout nou

Les Conférences-Débat du Collectif Haïti de France

 

  

Retour sur la Conférence/Débat du jeudi 21 février par Roseny, bénévole au CHF.

La salle du CICP est décorée aux couleurs de l’exposition « Ayiti, créole et francophonie » de Darline Cothière, prêtée gracieusement pour l’occasion par la mairie de Suresnes.

Echanges informels en début de soirée avant que commencent les interventions.

Pour 2013, le ton est donné avec cette première conférence/débat sur le thème :

« Dynamique d’évolution des langues dans la société haïtienne »

Darline Cothière n’a pu honorer sa présence, elle est excusée, et pourtant nous ne sommes pas en reste : Reynold Henrys tient son rôle de maître de cérémonie et partage avec nous son parcours, ses difficultés et donc la réalité du travail de traducteur français/créole, créole/français. Reynold HENRYS expose en effet ce qu’il appelle « la souffrance du traducteur de ces langues. » Pour lui, ce traducteur est encore moins considéré que les autres qui travaillent avec d’autres langues. Reynold s’appuie sur son expérience, ses lectures, cite des passages, montre ses sources et raconte quelques anecdotes.

Les interventions de la salle ont été nombreuses.
Parmi les observations :

  • Rappel qu’au delà des langues latines, le kreyòl ayisyen a pris racine dans les langues africaines, en témoignent les mots « konbit », « chwal » et bien d’autres.
  • Nécessité d’avoir des professeurs, des intervenants réellement formés. Une jeune femme a partagé sa frustration de ne pouvoir lire le kreyòl, alors que des professeurs étaient censés maîtriser le sujet, au moment de lui apprendre en cours élémentaire.
  • « Les linguistes massacrent le kreyòl, les Américains le dénaturent et les riches le détournent, si bien que des traductions et retranscriptions sont fausses, pour ensuite amener des aberrations du type : « kwapo ?!…cela n’existe pas, c’est moche » dixit le comédien et conteur Jude Joseph.

Saluons les artistes qui nous ont offert de belles prestations, avec ces quelques citations relevées pendant la lecture d’une scène de la pièce :

  • « mete tèt chyen sou zòrye »
  • « fouye zo nan kalalou »
  • « zòtey kò, zòtey kè »
  • « lapawòl se libète pou tout moun »

La traduction littérale est vaine : le kreyòl ayisyen est une langue à part entière dont il faut déchiffrer les codes, et il faut toujours se poser cette question : pour qui traduit-on, le lecteur doit-il connaître la français pour comprendre le texte traduit en créole ?

La lecture d’une scène de Fwontyè Libète d’Emmanuel Vilsaint avec Madoche Pierre et Jude Joseph, et deux contes distillés par Jude JOSEPH sont venus clôturés la soirée:

Cric ?

Crac !

Est-ce que la cour dort ?

Non, elle ne dort pas.

Effectivement la cour ne dormait pas : elle a pu rire aux éclats et accompagner l’artiste pendant quelques chansons. Nous avons voyagé dans le temps pour comprendre « Pou ki sa pa gen tig ankò ann Ayiti ? ». Et de même : « An tan lontan, chyen ak chat te konn al nan bal ansanm, alò nou mèt veye yo, paske on lè y ap mete nou deyò ! »

Apéritif et échanges informels.
 

Prochaine conférence-débat le lundi 25 mars (sous réserve)

dans le cadre de la journée mondiale de l’eau.