Paru dans AlterPresse

L’augmentation vertigineuse à plus de 100% des prix des produits pétroliers, le 14 septembre dernier en Haiti ,par le gouvernement de facto d’Ariel Henry, constitue un passage en force. Il s’agit d’un acte arbitraire qui ignore les cris de désespoir de la population, une décision rejetée, entre autres, par des syndicats du secteur des transports.

Le gouvernement a pris des engagements et ne peut pas revenir en arrière, affirment les autorités. Cependant, la population sera cruellement seule à en payer les conséquences. Il ne faut attendre d’aucun responsable étatique un quelconque sacrifice en ce qui concerne son niveau de vie et sa manière de dépenser les maigres ressources de l’Etat, issues notamment des taxes versées par les citoyennes et citoyens ayant sué sang et eau.

L’État sacrifiera-t-il la population à l’hôtel des exigences des institutions financières internationales, celles-là mêmes qui ne lèveront pas le petit doigt pour aider à faire face réellement aux conséquences des récentes mesures ?

Que réserve au pays cette nouvelle semaine, entamée par les familles avec des préoccupations renforcées ? Incertitude.

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