Cet article de Leslie Péan, économiste et écrivain haïtien, nous donne l’occasion de proposer une analyse plus approfondie de l’affaire PetroCaribe.
Sous l’empire des lois haïtiennes, le scandale PetroCaribe, du nom d’un mécanisme de crédit, offert par le Venezuela à un groupe des pays de la Caraïbe, est, avant tout et par-dessus tout, un « crime d’État ». Il a été commis, entre 2008 et 2018, par des chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des chefs d’entreprises et des dirigeants de banque. Encore une fois, les génies du mal, qui bloquent tout développement en Haïti, ne sont pas restés les bras croisés pour assister au désastre, ils se démènent comme des diables dans des bénitiers pour noyer la vérité. Ainsi, l’irréparable outrage à la morale continue-t-il dans la presse des « marchands de micro », avec un désolant spectacle en matière d’éthique, une plongée infernale dans la décadence et un inqualifiable soutien au crime.
Aujourd’hui, le scandale PetroCaribe suscite d’autant plus d’intérêt que la mécanique des malversations a été actionnée par des complices, disséminés dans au moins quatre pays étrangers : la République dominicaine, le Venezuela, le Panama et les États-Unis d’Amérique. Il est curieux de constater que, sur le plan idéologique, l’escroquerie a eu lieu autant sous des régimes de gauche, du centre que de droite.
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