Paru dans Le National

La Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (POHDH) a organisé une causerie ce 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme. « La problématique des droits de la femme dans le contexte de l’insécurité généralisé » est le thème retenu pour cette activité. L’organisation Danto ainsi que la Commission épiscopale justice et paix (CE-JILAP) y ont pris part. Christela Casimir s’est penchée sur le mode de fonctionnement des « Madan-Sara ».

Les opérations des bandits dans le pays ont malmené les femmes considérées, par certaines personnes, comme des êtres vulnérables. Lors de son intervention, Christela Casimir présente pour la CE-JILAP, a relaté que les cas de violence sur les femmes et filles augmentent de plus en plus surtout avec la montée en puissance des gangs.

«  Les actes violents physiques et sexuels sur les commerçantes des zones de province ont affaibli la vente des produits dans les marchés de la capitale. Divers cas de brutalité et agressions sexuelles ont été signalés durant ces 2 années au moment que des Madan-Sara ont tenté de franchir les espaces occupés par les foyers de gang », a mentionné la jeune femme qui insiste pour que les autorités prennent en considération les victimes.

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