Haïti connaît un mouvement de contestation fort depuis deux mois, qui a fait au moins 42 morts. La colère née d’une pénurie d’essence s’ajoute à l’exaspération liée à la corruption et à l’inflation galopante. Seul le départ du président, Jovenel Moïse, semble à même de permettre une désescalade.

 

Dans ce pays parmi les plus pauvre du monde, où plus de 60 % de la population survit avec moins de deux dollars par jour, la situation économique est catastrophique, malgré les promesses de campagne du président Jovenel Moïse, en 2016, d’améliorer le quotidien de ses concitoyens. Cet homme d’affaires de 51 ans, qui a réussi dans le commerce de la banane, a été élu en novembre 2016, avec 55 % des voix – mais un taux de participation au scrutin seulement d’à peine plus de 21 % – suscitant un certain espoir lors de sa prise de fonction, en février 2017.

Au lieu de cela, l’inflation galopante a franchi la barre des 20 %, en août dernier, alors que la monnaie nationale, la gourde, a perdu un tiers de sa valeur face au dollar en à peine un an.

 

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