La musicienne d’origine haïtienne, élevée au Canada et nouvellement française, défend les droits des femmes, des lesbiennes et des Noires.

 

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A sa mère en revanche, elle n’a pas adressé la parole en dix ans. Depuis son coming out, en novembre 2009, vécu, après son départ, comme une «deuxième trahison» par ses géniteurs. On marque un silence, qu’elle brise d’un éclat de rire communicatif. «C’est triste» mais il faut faire avec, balaye la trentenaire, qui a réussi à surmonter le «traumatisme» de cet abandon à coups de séances de thérapie, et a appris à se contenter d’un mail occasionnel de son père. «Ma mère m’a crié dessus, elle est devenue comme enragée et me voyait comme un démon et non plus comme sa fille. Son argument : l’homosexualité est un truc de Blancs !» a raconté la musicienne dans une émission de France Inter. Un rejet qui ne l’empêche pas de parler avec une admiration ambivalente de cette mère féministe, pro-IVG, mais «homophobe et transphobe», comme, déplore-t-elle, une partie de celles qui assurent pourtant défendre l’égalité femmes-hommes.

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