Paru dans AlterPresse

Plusieurs organisations féministes et de femmes demandent à toutes les organisations sociales des pays, siégeant au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu), de faire échec à toutes velléités de mise en place d’une opération de paix en Haïti, dans une note datée du lundi 11 juillet 2022, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

Kay FanmSolidarite fanm ayisyèn (Sofa), Rezo fanm nan radyo kominotè an Ayiti (Refraka), Dantò, Groupe d’appui au développement du Sud (Gades), Asosyasyon fanm solèy d Ayiti (Afasda), Fanm Deside et la Fondation Toya sont les organisations, qui mettent en question la volonté réelle de la communauté internationale de contribuer à résoudre la crise en Haïti.

Ces organisations féministes et de femmes invitent les pays dits amis d’Haïti à envisager, avec la participation des forces vives en Haïti, un plan de sortie de crise, susceptible de contribuer à la reconstruction de l’État, à la relance de l’économie et au désarmement des gangs armés.

Les interventions des organisations internationales dans les problèmes d’Haïti sont « généralement porteuses d’effets pervers », fustigent-elles.

Considérant l’inefficacité du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh), face à la criminalité et la terreur entretenue par les gangs armées sur le territoire national, face au dysfonctionnement des institutions démocratiques, ces organisations féministes et de femmes doutent de la nécessité d’un renforcement et d’un élargissement du mandat du Binuh, qui, au contraire, pourrait empirer la crise dans le pays.

« Les organisations féministes et de femmes signataires exhortent la communauté internationale à tirer des enseignements des résultats de ces modes d’intervention, qui apparaissent globalement négatifs, que ce soit en Haïti (1994-2004/2017), en Somalie (1992) ou en Lybie (2011) », lit-on dans la note.

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