Port-au-Prince (AFP) – Sur la place du Champ de Mars de Port-au-Prince, entre les restes calcinés des stands incendiés en début de semaine, beaucoup jugent indécent, face à la grave crise sécuritaire que connaît actuellement Haïti, de maintenir l’organisation du carnaval, manne économique importante dans un pays à la pauvreté endémique.

 

 

 

"Comment penser aller au carnaval, danser, sans pouvoir ensuite rentrer chez vous car on va vous tuer, vous kidnapper ou vous tirer dessus?", interroge un fonctionnaire sous couvert d’anonymat, par peur de perdre son emploi, sur le lieu traditionnel du défilé dans la capitale haïtienne.

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