Une ultime tentative du président de la République d’initier un processus de dialogue avec l’opposition dans un contexte de troubles sociaux et de paralysie des activités dans le pays depuis environ un mois. L’opposition politique rejette la commission de dialogue de sept membres formée par Jovenel Moïse et appelle la population à poursuivre les mouvements de protestation pour forcer le chef de l’Etat à démissionner…

 

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Là où les États généraux, le comité de facilitation du dialogue interhaïtien, Jean-Henry Céant, Gabriel Fortuné et Jovenel Moïse lui-même ont échoué, ces personnalités sont appelées à réussir alors que plus que jamais, l’opposition a tourné la page du dialogue avec le chef de l’État.

« Pour nous, c’est une commission mort-née, dépourvue de toute crédibilité. On ne peut pas créer une commission de dialogue avec ses conseillers et ses porte-parole en période de crise quand on est un chef d’Etat responsable », a réagi le porte-parole du Secteur démocratique et populaire. Pour Me André Michel, cette commission n’a pas l’autorité morale et politique qu’il faut pour conduire un quelconque dialogue politique.

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Plus de deux ans après, le locataire du Palais national est encore à la case départ… le dialogue n’a toujours pas commencé. 

Les responsables des principaux regroupements politiques, des membres du secteur privé des affaires, des universitaires, le secteur syndical, le secteur paysan, le secteur des organisations de défense des droits humains et d’autres secteurs de la société sont actuellement en discussion pour présenter au pays une alternative commune au chef de l’État. Un processus de dialogue qui se fait sans Jovenel Moïse.

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