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Les appels au dialogue du président Jovenel Moïse n’ont pas fait long feu.

Les appels au dialogue du président Jovenel Moïse n’ont pas fait long feu. Voilà un an que de puissantes mobilisations sociales contre la cherté de la vie et la corruption au plus haut niveau de l’État convulsent Haïti. Vendredi encore, les principales villes, dont la capitale Port-au-Prince, ont connu d’importants défilés réclamant la démission du président, accusé d’avoir détourné des fonds des accords de coopération pétroliers de Petrocaribe. Certaines mobilisations ont dégénéré en affrontements entre des ­manifestants et la police, faisant au moins 15 blessés à Cap-Haïtien (nord du pays). Le pays le plus pauvre d’Amérique n’avait pas connu un tel mouvement depuis des années. Il illustre la profonde fracture entre une population livrée à elle-même et confrontée à une inflation galopante, et des autorités autocentrées qui refusent d’entendre le malaise social structurel.

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