Par Robert Berrouët-Oriol

Dans le contexte de la rentrée scolaire 2022 en Haïti, la présentation analytique du « Dictionnaire de l’écolier haïtien », l’un des outils lexicographiques accessibles sur le marché du livre scolaire, vise à contribuer à remettre cet ouvrage sous le feu des projecteurs en raison de ses caractéristiques lexicographiques. Cette présentation s’adosse à un examen objectif de l’ouvrage afin qu’il soit davantage utile aux enseignants, aux directeurs d’école, aux rédacteurs de manuels scolaires ainsi qu’aux cadres du ministère de l’Éducation nationale qui travaillent à des mises à jour curriculaires. En quoi consiste ce dictionnaire ? Par qui a-t-il été élaboré ? À quel public s’adresse-t-il et quels sont ses objectifs spécifiques sur le plan de l’apprentissage scolaire ? Les enseignants doivent-t-ils de manière constante apprendre aux élèves à utiliser un tel dictionnaire généraliste unilingue au titre d’un outil de connaissance et également dans le but d’accompagner adéquatement l’apprentissage de la langue elle-même ? 

La présentation descriptive du « Dictionnaire de l’écolier haïtien » se situe dans le prolongement de nos précédentes publications de nature lexicographique1 parues en Haïti dans Le National et également sur plusieurs sites outre-mer. Cette présentation descriptive se situe également dans le sillage des dossiers terminologiques que nous avons publiés ces dernières années en Haïti, dans Le National, et également sur plusieurs sites outre-mer : «Tour opérateur » ou « Voyagiste » :
lequel des deux conduira les touristes sur les plages d’Haïti ?
 
»(26 janvier 2013) ; « Du « sponsor » au « commanditaire » :  fenêtre ouverte sur la traductologie créole » (7 février 2013) ; « Les « Centres de convention » haïtiens à l’épreuve d’une implexe myopie linguistique » (12 mars 2014) ; « Les chemins de croix du terme « graduation » en français et en créole haïtien » (13 mars 2015) ; « Le « de-risking » : coup d’État financier ou défaut de langage dans la presse écrite d’Haïti ? » (9 septembre 2016) ; « Le « nègre littéraire » parle-t-il créole en Haïti ? » (27 septembre 2018). Il est tout aussi important de noter que cet arpentage analytique du « Dictionnaire de l’écolier haïtien » suit de près la parution de notre «Essai de typologie de la lexicographie créole de 1958 à 2022 », (Le National, 21 juillet 2022).

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