Depuis son accession au pouvoir le 7 février 2017, Jovenel Moïse n’a jamais raté une occasion pour appeler au dialogue, il n’a jamais réussi à réunir les conditions nécessaires pour faciliter ce dialogue. Le chef de l’Etat a déjà à son actif les Etats généraux sectoriels, le Comité de facilitation du dialogue interhaïtien, le Premier ministre Jean-Henry Céant ; le maire des Cayes, Gabriel Fortuné, entre autres structures et/ou personnalités créées ou instruites par le président pour réaliser le dialogue. Plus de deux ans après, le locataire du Palais national est encore à la case départ… le dialogue n’a toujours pas commencé.
Alors qu’il jouissait encore à ce moment-là d’un pouvoir de convocation acceptable pour un chef d’Etat, Jovenel Moïse avait, créé le 28 mars 2018, les Etats généraux sectoriels avec pour mission de « créer les conditions pour rendre possibles des changements majeurs dans divers domaines couvrant les quatre grands secteurs d’activités : politique, économique, social et culturel… »
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