Pour l’instant, il ne s’agit que de quelques cas, mais dans ce pays particulièrement pauvre on craint le pire. Le président Jovenel Moise a décrété cette semaine l’état d’urgence sanitaire et mis en place une série de mesures pour éviter une propagation du virus. Sur place, c’est pourtant l’inquiétude.

 


 

Haïti est fragile et pauvre. Fragile avec une crise politique qui dure, et pauvre avec plus de 60 % de la population qui vit essentiellement au jour le jour, en dessous du seuil de pauvreté de 2 dollars par jour. Si bien que la peur est là."Il y a un climat de panique", explique Louis Naud Pierre, enseignant et chercheur à Port-au-Prince. "La population est exposée aux images qui viennent de partout dans le monde, surtout celles de personnes qui sont à l’hôpital et qui souffrent ou encore d’images de morts. La réponse à cette peur est souvent la prière. Chacun cherche la protection qu’il ne trouve pas au niveau de l’organisation de la société."

 

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