Le président de la République Jovenel Moïse a mis sur pied, mardi, un comité qui a pour responsabilité  de conduire les discussions devant aboutir à une solution concertée de sortie de crise. Ce comité entend rencontrer tous les acteurs. « Il n’y aura pas de sujets tabous. C’est autour de la table qu’on va définir le cadre et le menu des discussions. C’est à partir de ce moment que les parties adverses pourront  mettre sur la table la question de la démission du président », a déclaré Jude Charles Faustin, pour qui, il ne doit y avoir aucun préalable aux discussions. Conseiller du chef de l’État et également membre du comité, l’ancien député a toutefois rejeté la possibilité que la démission de Jovenel Moïse fasse partie de la solution.

L’opposition peut continuer à marcher dans les rues, multiplier les rencontres, donner des conférences de presse… la démission de Jovenel Moïse n’est pas pour demain, semble-t-il.  « La crise a atteint cette envergure parce qu’ils exigent quelque chose qu’ils n’obtiendront pas facilement », a lâché le conseiller de Jovenel Moïse. Les conditions légales pour la démission du chef de l’État ne sont pas remplies, selon lui.  « La loi est claire sur la façon dont le président doit présenter sa démission », a dit Jude Charles Faustin, précisant que le chef de l’État serait contraint de démissionner si et seulement s’il était en contravention avec la loi ou s’il était frappé de "démence". Les gens ne veulent pas respecter la loi», a avancé l’ancien député. 

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Avec Jude Charles Faustin, on retrouve au sein du comité Evans Paul, Josué Pierre Louis, Jessie Colombe Ménos, Renald Lubérice, Liné Sainphor Balthazar et Jean Rodolphe Joazile, tous des proches du président Jovenel Moïse ou du PHTK.

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