La gestion des déchets, un casse-tête pour Haïti
La majeure partie des villes d’Haïti subissent l’anarchie des déchets.
L’énorme quantité d’objets (assiettes ou gobelets) en polystyrène expansé (PSE ou PS ou Styrofoam) circulant dans les restos et les stands de prêt à emporter encombre les canaux d’irrigation et envahit les rues.
Selon des ONG, la région métropolitaine produit en moyenne entre 6,000 et 8,000 tonnes de déchets chaque jour. À Port-au-Prince cependant, seulement 28% des déchets sont collectés, un danger majeur pour la santé des citoyens qui y séjournent.
Dans un monde où on l’on parle de recyclage de déchets, Haïti parvient à peine à les stocker. Le Service métropolitain de Collecte de Résidus solides (SMCRS) responsable du nettoyage des rues de la région métropolitaine peine à acquitter cette tâche.
À l’échelle nationale, le constat demeure aussi alarmant. Certaines zones sont dépourvues d’un service de ramassage d’ordures.