Alors qu’une imposante manifestation s’est déroulée, vendredi 4 octobre, à Port-au-Prince, pour exiger la démission du président Jovenel Moise, la presse internationale commence à s’intéresser de plus près à la crise politique qui secoue Haïti en ce moment où depuis des semaines les portes des écoles sont restées fermées, les activités commerciales fonctionnent par à coup et les hôpitaux peinent à fournir les soins nécessaires par manque d’intrants. Pour évoquer cette situation de troubles et d’instabilité, une table ronde, à l’initiative de la représentante démocrate de la Floride, Fredrica Wilson, a eu lieu jeudi à Miami, et à laquelle s’est jointe la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ainsi que des membres de la diaspora haïtienne.

 

"La crise humanitaire s’aggrave en Haïti alors que des rassemblements antigouvernementaux ont fermé des écoles et entraîné des pénuries de carburant et un manque d’eau potable", a constaté CNN qui place Haïti à la troisième position dans sa rubrique "5 choses à savoir ce vendredi 4 octobre".

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Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la République dominicaine, souligne le Listin Diario, a convoqué jeudi une réunion du Conseil à New York sur l’analyse de la crise en Haïti.

La réunion, qui s’est tenue jeudi après-midi, avait pour but de demander aux acteurs haïtiens de mener un dialogue national pour résoudre la crise, a confié au Listin le ministre dominicain des Affaires étrangères, Miguel Vargas.

Vargas a déclaré que "c’est toujours inquiétant" lorsqu’une situation d’instabilité se produit en Haïti car "cela peut avoir un impact" en République dominicaine, un pays avec lequel elle partage l’île d’Hispaniola.

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