Paru dans AlterPresse

La coordinatrice humanitaire des Nations unies en Haïti, la Suédoise Ulrika Richardson, la plus haute responsable humanitaire de l’organisation dans le pays, appelle à une accélération de la reconstruction et du relèvement de la péninsule Sud d’Haïti, dévastée dans le tremblement de terre du samedi 14 août 2021, dans un communiqué dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

Cette accélération permettra « à la population d’avoir pleinement accès à des logements permanents et à des services sociaux, et revitaliser l’économie locale », souligne-t-elle.

Elle encourage les instances concernées « à faire davantage pour soutenir le plan intégré de reconstruction et de redressement du gouvernement pour le Sud, connu sous le nom de Plan de relèvement intégré de la péninsule Sud (Prips), afin de permettre la transition nécessaire de l’aide humanitaire à la reconstruction et au relèvement ».

Ulrika Richardson s’est exprimée ainsi à la fin d’une mission conjointe des Nations unies de deux jours dans le Sud d’Haïti.

Aucune précision n’est donnée globalement sur ces deux jours de mission dans le Sud d’Haïti.

Élaboré, en février 2022, par le gouvernement, un plan quinquennal de reconstruction et de relèvement (Prips) devrait maintenant être mis en œuvre au niveau local, déclare-t-elle, tout en renouvelant l’engagement de l’Organisation des Nations unies (Onu), envers les partenaires techniques et financiers, pour soutenir ces efforts.

Face à la situation économique, qui continue de se détériorer et de menacer les moyens de subsistance de la population principalement rurale, « ce plan devrait également renforcer la résilience aux prochains chocs et à l’insécurité alimentaire croissante ».

Dans le cadre du processus de relèvement, elle estime primordiale l’ouverture des voies de communications entre la capitale, Port-au-Prince, et le Sud d’Haiti, voies vers et en provenance du Sud bloquées, depuis le 1er juin 2021, en raison du climat de terreur entretenue par des gangs armés.

Ce déblocage aiderait à la circulation des personnes, des matériaux et du commerce dans les deux sens, « soutenant ainsi les moyens de subsistance futurs et la prospérité des personnes vivant dans le Sud. »

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