Paru dans Le Soir

D’Haïti jusqu’en Birmanie de grosses crises frappent partout dans le monde. Cette année, l’Ukraine a monopolisé l’attention, mais a aussi montré que les Etats occidentaux sont capables de dégager des moyens pour agir.

La guerre en Ukraine, terrible déflagration en territoire européen, a, depuis un an, largement monopolisé l’attention en Occident. D’autres crises et conflits, dévastateurs mais plus lointains, du Yémen à la Birmanie en passant par l’Ethiopie, sont restés dans l’ombre. Comment expliquer cette indignation sélective ?

« Il y a d’abord une bonne touche de racisme : les responsables politiques se préoccupent nettement plus des visages blancs que de ceux d’autres couleurs ! », décode Andrew Stroehlein, directeur média en Europe pour Human Rights Watch. « Il y a aussi l’effet kilomètre, bien naturel : si la maison de votre voisin brûle, cela vous préoccupera plus que si ça se passe de l’autre côté de la ville. Et enfin, le fait que ce soit la Russie, puissance nucléaire, qui commette cette agression contre l’Ukraine renforce l’ampleur de la menace. »

Lire l’intégralité de l’article.