Par Colette Lespinasse 

La situation en Haïti devient de plus en plus chaotique, avec la montée en puissance de groupes armés qui terrorisent la population. Depuis l’assassinat du président Moise en 2021, ces gangs se sont multipliés, étendant leur contrôle sur la capitale et certaines régions. Les violences, meurtres et viols augmentent, causant des déplacements massifs, une insécurité alimentaire et un accès limité aux soins et à l’éducation. Les organisations humanitaires et les Nations Unies s’alarment de cette escalade de la violence. L’État haïtien est en déliquescence, incapable de protéger sa population. Il est urgent que la communauté internationale, en particulier les pays et les institutions qui composent le Core Group, dont l’Union européenne, qui jouent un rôle important dans cette crise, réexamine de manière critique l’approche actuelle et soutienne enfin les acteurs de la société civile haïtienne dans leurs efforts pour trouver une solution durable et haïtienne à cette crise interminable.

Les haïtiens et haïtiennes souffrent d’une situation de plus en plus chaotique et sans aucune perspective d’avenir apparente. Ce chaos se caractérise ces derniers mois par le déploiement sans aucune contrainte de groupes armés qui contrôlent chaque jour des espaces plus importants de la capitale et de certaines régions de province, notamment l’Artibonite, principal grenier du pays. Ces bandits qui agissent en toute impunité chassent les habitants de leurs résidences, tuent, blessent, brûlent, pillent et violent.

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