Le mandat de la quasi-totalité des parlementaires haïtiens, qui n’avaient pas pu s’entendre sur les modalités de nouvelles élections en novembre, est arrivé à terme lundi, le président haïtien Jovenel Moïse constatant dans la foulée officiellement la caducité du parlement. «Au niveau de l’exécutif, nous n’avons aucune velléité à ne pas organiser les élections dans le pays mais nous sommes dans une situation de fait», a déclaré lundi Jovenel Moïse, dont le pays est plongé dans une grave crise depuis des mois.

Les élections législatives et municipales qui auraient dû se tenir en novembre n’ont pas eu lieu car la loi-cadre pour l’organisation des scrutins n’a pas été approuvée par le parlement, où la majorité était pourtant acquise à Jovenel Moïse. Si le nombre de sénateurs encore en poste aujourd’hui fait débat sur la scène politique haïtienne, le mandat de la totalité des députés est comme prévu arrivé à terme ce lundi. Cette situation confère au président la possibilité de gouverner par décret, ce que l’opposition et une majorité de secteurs de la société civile dénoncent à l’avance en évoquant «une dérive dictatoriale».

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