Paru dans Alterpresse

L’incendie, qui a éclaté depuis plus de trois semaines au Parc national de Macaya [1], résulte d’une absence de mesures de surveillance de l’État, critique l’ingénieur-agronome Anel Dorléan, dans une interview accordée à AlterPresse/AlterRadio.

Le Ministère de l’environnement (Mde), particulièrement l’Agence nationale des aires protégées, (Anap), a failli à sa mission, qui est de protéger la biodiversité et coordonner le Système national des aires protégées (Snap) sur tout le territoire national, fustige l’ingénieur-agronome Anel Dorléan.

En plus du Parc national de Macaya, le Parc national La Visite [2] et la Forêt des Pins [3] seraient également en feu, ces derniers mois.

Désigné, en 2016, comme réserve de biosphère par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le Parc national de Macaya protège la forêt tropicale humide recouvrant une partie du massif de la Hotte.

« Extrêmement riche en biodiversité, il conserve beaucoup d’espèces d’animaux, qui sont endémiques, comme des amphibiens, des oiseaux… des mammifères. Bref, c’est un réservoir de la biodiversité », fait valoir l’ingénieur-agronome.

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