Paru dans Le Monde

Une enquête du « New York Times » retrace l’histoire de la dette haïtienne et explique notamment comment la France puis les Etats-Unis ont exigé l’équivalent de centaines de millions d’euros au petit pays après son indépendance, en 1804.

Le 1er janvier 1804, les Haïtiens proclamaient leur indépendance à la suite d’une révolte d’esclaves contre les colons français. Deux siècles plus tard, Haïti figure parmi les pays les plus pauvres de la planète. Une situation souvent mise sur le compte d’un Etat défaillant et d’une corruption endémique. La misère persistante qu’elle endure est pourtant, en très grande partie, le fait d’interventions extérieures. C’est la conclusion d’une enquête (également disponible en version française) menée pendant treize mois par des journalistes du New York Times.

A travers une série de cinq articles, publiés le 20 mai, le journal américain retrace l’histoire de la dette haïtienne, révèle en détail qui en a tiré profit et explique comment elle continue d’affecter le pays. Avec, en toile de fond, cette question : et si le pays n’avait pas été pillé depuis sa naissance par des puissances étrangères et par ses propres dirigeants ?

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