Depuis plus de deux ans, les gangs, qui jouissent d’une très large impunité, ont étendu leur emprise territoriale au-delà des bidonvilles de la capitale haïtienne.

Paru dans le journal Le Monde

Plus de 471 personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues lors des violences qui ont eu lieu entre des gangs de Cité-Soleil, dans la banlieue de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, du 8 et 17 juillet, a alerté l’ONU lundi 25 juillet.

« De graves incidents de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles, ainsi que des garçons recrutés par des gangs, ont également été signalés », déplorent les Nations unies dans un communiqué. Environ 3 000 habitants de cette commune, la plus pauvre de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, ont dû fuir leur domicile, parmi lesquels « des centaines d’enfants non accompagnés ».

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