Paru dans le Nouvelliste

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a proposé à différents acteurs de jouer un rôle de médiateur en vue de parvenir à une résolution consensuelle de la crise haïtienne. La secrétaire général de l’OIF, Louise Mushikiwabo, via son représentant, Emmanuel Adjovi, a fait part de cette proposition aux concernés, dont le Premier ministre Ariel Henry, le ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Jean Généus, le président élu de l’accord de Montana/Pen, Fritz Alphonse Jean, a appris Le Nouvelliste, jeudi 10 février 2022.

« J’avais reçu le représentant de l’OIF la semaine dernière. Il avait dit que l’OIF était disposée à servir de médiateur entre les parties. J’avais répondu que de notre côté, nous comptons sur l’accompagnement de nos partenaires de la communauté internationale pour nous aider à continuer sur la route du dialogue », a confié au journal le chancelier Jean Généus. « Jusqu’à maintenant, rien d’officiel ne nous a été acheminé », a-t-il ajouté.

En milieu de journée, Fritz Alphonse Jean a confié sur son compte Twitter avoir reçu le représentant de l’OIF. « Mercredi 9 février, nous avons reçu la visite de M. Emmanuel Adjovi, représentant régional de l’OIF. Les souhaits d’une issue consensuelle de la secrétaire générale de l’OIF à la crise haïtienne sont en harmonie avec les termes de l’accord de Montana », peut-on lire dans ce tweet. « Il nous faut la paix politique pour instaurer un environnement de sécurité adéquate pour permettre aux citoyens de choisir librement leurs représentants. Haïti avant tout », a ajouté Fritz Alphonse Jean.

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