Le secrétaire général de la PAPDA estime scandaleux le fait que Haïti ne figure par sur la liste des 18 pays dont la dette externe a été annulée par le FMI.

Port-au-Prince, 26 septembre 2005 (AHP)- Le secrétaire général de la Plate-Forme de Plaidoyer pour un Développment Alternative (PAPDA), Camille Chalmers, a qualifié lundi de scandale, l’absence d’Haïti de la liste des 18 pays dont la la dette externe vient d’être annulée par le Fonds Monétaire International (FMI).

Parmi ces pays figurent 4 de l’hémisphère amériucain dont la Bolivie le Nicaragua, le Honduras et le Guyana.

Camille Chalmers a déclaré ne pas comprendre pourquoi Haïti ne bénéficie pas de cette mesure compte tenu, a-t-il dit, de sa situation de pauvreté et de la nature de sa dette externe.

Haïti est l’un des pays qui méritent le plus, a-t-il dit, la solidarité
internationale étant donné sa position d’avangardiste dans la lutte en faveur de la réduction de la dette des pays pauvres.

La dette externe d’Haïti s’élève à environ 1,4 milliard de dollars.

M. Chalmers a souligné par ailleurs que la mesure adoptée par le FMI est le résultat de la mobilisation des altermondialistes, un mouvement qui doit s’intensifier, a-t-il soutenu.

D’un autre côté, le dirigeant de la PAPDA a dénoncé le caractère conditionnel de cette mesure puisque, a-t-il dit, l’annulation de la dette de ces pays est liéé à tout un ensemble de politiques économiques dont l’application obligatoire par ces pays de la privatisation, de la libéralisation totale du commerce extérieur et de la libéralisation financière.