Paru dans Le National

Haïti connaît des moments noirs en raison d’une crise multidimensionnelle qui y sévit. Des bandits armés contrôlent une bonne partie du territoire, et prennent pour cible des membres de la population en commettant toutes sortes d’exactions. La prise de contrôle des routes principales du pays par ces malfrats a eu pour conséquence de contribuer à l’augmentation de l’inflation qui avoisine aujourd’hui les 55 %. L’État se montre de plus en plus impuissant par rapport à la situation, et en face la classe politique et des structures de la société civile semblent avoir baissé les bras.

« Nous livrons aujourd’hui un combat que nous allons gagner », déclare Jean Robert Argant, qui se montre très optimiste en ce qui a trait à la résolution de la crise sécuritaire. Selon lui, la classe politique a piteusement échoué, il croit qu’il revient désormais à la société civile de s’impliquer pour apporter définitivement une solution aux différents problèmes qui taraudent le pays. M. Argant appelle la population dans toutes les régions du pays à s’organiser pour tenir tête aux bandits armés.

Le responsable du Collectif 4 décembre propose parallèlement la mise en place d’un Haut état-major de crise, qui aura pour principale mission d’apporter des réponses concrètes au problème de la criminalité. Cette structure devrait être constituée de cinq membres, à savoir le commandant en chef des Forces armées d’Haïti ( FADH) le directeur général de la PNH et trois citoyens, désignés par la société civile, jouissant d’une bonne réputation et reconnus pour leur expertise notamment en matière de sécurité.

« Une fois installé, le haut état-major de crise devra mettre tout en œuvre pour obtenir les informations nécessaires pour mettre les malfrats hors d’état de nuire, pour permettre à la population prise en otage de respirer un peu », explique Jean Robert Argent.

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