Le désastre de la reconstruction de l’un des pays les plus pauvres au monde, après le séisme meurtrier du 12 janvier 2010, est l’histoire d’un rendez-vous manqué des acteurs de l’humanitaire avec le peuple haïtien, analyse le politiste Frédéric Thomas dans une tribune au « Monde ».

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Dysfonctionnements

 

L’intervention internationale en Haïti fut un cas extrême, mais pas un cas à part de l’aide humanitaire. Tous les « dysfonctionnements » mis à jour lors d’interventions précédentes, ailleurs dans le monde, s’y reproduisirent à une échelle plus grande et plus systématique. Sauver des vies ? Les Haïtiens et Haïtiennes en ont sauvé plus dans les quarante-huit premières heures, alors que les secouristes internationaux – et les caméras qui, immanquablement, les suivent – n’étaient pas encore opérationnels.

Le manque de coordination entre acteurs humanitaires ? La médiatisation et la course à la visibilité, la méconnaissance du contexte, la démultiplication des projets en firent une tendance quasi naturelle.

 

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