analyse de la situation du pays six mois après le séisme

Six mois après, la situation du pays reste préoccupante. Le chômage s’est exacerbé par la disparition de plusieurs entreprises pourvoyeuses d’emplois et la décapitalisation des commerçants des secteurs formel et informel. La population vit encore dans des camps improvisés au lendemain du séisme. Nombreuses évacuations forcées ont été enregistrées particulièrement, au niveau des camps placés sur des terrains privés, ce qui a entrainé une augmentation du nombre de déplacés au niveau des places publiques et de certaines rues de la capitale.

La communauté internationale via l’Organisation des Nations-Unies (ONU), s’est investie à différents niveaux : les secours, les soins médicaux, l’aide alimentaire et non alimentaire, les abris provisoires, etc. Au cours des premiers mois, le support de la communauté internationale sur le terrain était visible. Aujourd’hui, cependant, les files d’attente de distribution, les hôpitaux de campagne et les cliniques mobiles ont disparu alors que paradoxalement, la situation des victimes n’a pas changé.
 

Les autorités étatiques ont, pour leur part, annoncé un ensemble de mesures en vue d’adresser les problèmes causés par le séisme. Parmi ces mesures figurent l’enlèvement et l’inhumation des cadavres qui jonchaient les rues, l’évaluation des bâtiments, le nettoyage des rues et le ramassage des gravats, la réouverture des classes, la relocalisation des victimes qui se sont réfugiées dans des espaces à risques, le curage des bassins versants et des ouvrages d’art en prélude à la saison pluvieuse et la relance de la production nationale avec une attention soutenue à l’agriculture…
 

Pour lire l’ensemble du communiqué d RNDDH (Réseau National de Défense des Droits Humains), cliquez ici