PROGRAMME DES RENCONTRES DE
L’ALLIANCE INTERNATIONALE DES ANNEAUX DE LA MEMOIRE LES 10 ET 11 JUILLET 2006
ET DE LA SOCIETE DES AMIS DE LA REPUBLIQUE HAÏTIENNE LE 13 JUILLET 2006
A l’occasion du Forum Mondial des Droits de l’Homme
Nantes10 / 13 juillet 2006

Cité Internationale des Congrès

Les Anneaux de la Mémoire - 18, rue Scribe 

 44000 NANTES
Tél. : 02 40 69 68 52 - Fax : 02 40 69 89 81
E-mail : anneaux.memoire@wanadoo.fr - Site : www.sar-haiti.com


Les Anneaux de la Mémoire, créés en 1991, ont pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs conséquences contemporaines dans la perspective de promouvoir de nouveaux échanges à travers le monde. Dans le cadre de ses activités, l’association a noué de nombreuses relations sur le plan international et a dans ce sens lancé avec ses partenaires plusieurs initiatives. C’est ainsi qu’a été fondée le 21 juin 2005, sous le parrainage de Monsieur Lionel C. Etienne, ambassadeur d’Haïti en France, la Société des Amis de la République Haïtienne regroupant des associations, des organisations non gouvernementales, des collectivités locales et des individuels, tous militants en faveur du rétablissement de la démocratie et de la prospérité en Haïti et du renforcement des liens entre la France et la première République Noire. Plus récemment, sous l’impulsion de différents maires réunis en novembre 2005 à Madagascar, est née l’Alliance Internationale des Anneaux de la Mémoire avec l’ambition de créer un réseau de villes travaillant conjointement à
l’approfondissement de l’étude de leur passé dans le but de construire des relations de liberté, d’égalité et de respect.
La tenue du 2nd Forum Mondial des Droits de l’Homme à Nantes du 10 au 13 juillet à Nantes est l’occasion de réunir les membres d’une part de l’Alliance International des Anneaux de la Mémoire et d’autre part de la Société des Amis de la République Haïtienne afin de faire un bilan des actions de ces deux entités, et d’en enrichir l’impact. Il s’agit de
réfléchir avec nos partenaires à une stratégie commune et d’en renforcer les rangs.
Ces deux rencontres auront lieu à la Cité Internationale des Congrès, 5 rue de Valmy à Nantes.
18, rue Scribe – 44000 NANTES – Tél. 02 40 69 68 52 – Fax 02 40 69 89 81
E-mail : anneaux.memoire@wanadoo.fr
ALLIIIANCE IIINTERNATIIIONALE DES ANNEAUX DE LA MEMOIIIRE
LES 10 ET 11 JJJUIIILLET 2006
DE LA MEMOIRE DES CRIMES DE L’ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE
A LA COOPERATION ENTRE LES COLLECTIVITES DU MONDE ATLANTIQUE ET DE L’OCEAN INDIEN
Née sous l’impulsion de différents maires réunis en novembre 2005 à Madagascar, l’Alliance Internationale des Anneaux de la
Mémoire1 a pour objectif de créer un réseau de villes travaillant conjointement pour :
- Approfondir le travail historique d’exploration et de présentation de leur passé dans ses aspects spécifiques comme
dans ses dimensions partagées.
- Construire sur ces fondations de vérité, mais aussi d’injustice et de souffrance, des relations de liberté d’égalité et de
respect.
Pour la réussite et la pérennité de leur alliance, chacune des villes adhérentes décide la création sur son territoire ou dans son
environnement géographique, d’une structure spécifique des « Anneaux de la Mémoire » regroupant autorités municipales,
universitaires, organismes muséographiques et humanitaires ainsi que les associations de citoyens concernées. Cette structure
collégiale représentera sa ville dans la durée au sein de l’Alliance Internationale des Anneaux de la Mémoire.
A titre provisoire, pour préparer la constitution de cette Alliance, la présidence est assurée par le président Nicéphore
Dieudonné Soglo, maire de Cotonou, ancien président de la République du Bénin et le secrétariat pris en charge par Yvon
Chotard président de l’Association des Anneaux de la Mémoire de Nantes, adjoint au maire de Nantes.
Cette première rencontre a pour objectif de réfléchir à la constitution même de l’Alliance Internationale des Anneaux de la
Mémoire. Un programme de réflexion est proposé ci-après.
1 : voir en annexe la Déclaration d’Antananarivo de novembre 2005
Programme
Lundi 10 juillet – Cité Internationale des Congrès :
Mardi 11 juillet – Cité Internationale des Congrès :
14h30-18h00 - Table-ronde, Salle 120
1. Présentation par chaque ville présente de ses expériences et projets tant sur le plan local, national, qu’international ;
Présentation des partenariats entre les membres présents, partenariats déjà expérimentés ou projetés
2. Discussion sur les objectifs de l’Alliance Internationale des Anneaux de la Mémoire au plan international
Quelle ambition pour l’Alliance ? Quelles missions les villes membres privilégient-elles et avec quel fonctionnement, en
termes de recherches scientifiques, de formations, de collecte et de diffusion des savoirs, de lieux de mémoire, de prise
en compte des héritages… ?
Quel lien avec le projet de Centre national de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions confié par le
Président de la République à Edouard Glissant ? Ne vaut-il pas mieux parler de centres internationaux sur ces
thématiques ?
3. Structuration de chacune des entités locales. Fonctionnement uniforme ou indépendant ?
18h30 - Cérémonie d’ouverture du Forum Mondial des Droits de l’Homme
Signature de la déclaration d’Antananarivo à la tribune par les Maires présents et représentés sous l’autorité de Nicéphore
Dieudonné Soglo, ancien Président de la République du Bénin, actuellement Maire de Cotonou et Président de l’Alliance
Internationale des Anneaux de la Mémoire et de Jean-Marc Ayrault, Député-Maire de Nantes
9h00-12h00 - Table-ronde, Salle J
1. Quel mode d’organisation de l’Alliance ? par pays, par continent… ? Bureau international ?
2. Quelle mise en réseau des acteurs ? Regards croisés, inviter aux échanges entre continents et à l’intérieur des
continents….
3. Avec quels outils ? Quels budgets ? Quelles actions ? Rédaction d’une charte à l’avenir ?
SOCIIIETE DES AMIIIS DE LA REPUBLIIIQUE HAÏÏÏTIIIENNE
LE 13 JJJUIIILLET 2006
Face à la situation dramatique que connaît Haïti, il paraît aujourd’hui opportun de réfléchir avec tous les acteurs français
engagés dans des liens amicaux avec Haïti à la dynamisation de la coopération entre nos deux pays. En concertation avec M.
Lionel C. Etienne, Ambassadeur d’Haïti en France, et pour proclamer clairement les intentions et mobilisations collectives en
vue d’un rapprochement décisif avec Haïti, il a été proposé de créer une structure générale de concertation et de coordination.
Le 21 juin 2005, a donc été fondée la Société des Amis de la République Haïtienne regroupant des associations, des
organisations non gouvernementales, des collectivités locales et des individuels, tous militant en faveur du rétablissement de la
démocratie et de la prospérité en Haïti et du renforcement des liens entre la France et la première République Noire, le seul
pays francophone d’Amérique.
Tous les participants à cette réunion constitutive ont approuvé les objectifs que devait se donner la Société des Amis de la
République Haïtienne à savoir :
- constituer une structure générale de concertation et de coordination ;
- dynamiser la coopération entre nos deux pays et notamment la coopération décentralisée, mise en oeuvre par les
associations et les collectivités territoriales ;
- s’engager d’une manière générale pour un rapprochement décisif entre la France et Haïti.
Au cours de la phase de création de la société, il a été décidé qu’elle serait administrée par trois collèges : les Individuels ; les
Associations – ONG ; les Collectivités territoriales
Le collège des individuels, avait exprimé le désir de prendre en compte directement les problématiques immigration et adoption
et s’est proposé de constituer un réservoir de compétences au bénéfice des deux autres collèges, d’être une force de
proposition et de mobilisation vis à vis de l’extérieur. Les individuels se mobilisent, à l’initiative de Gérard Barthélémy, pour la
création d’un centre culturel haïtien en France.
Les associations et organisations non gouvernementales quant à elles, se sont proposées d’abord d’organiser une structure de
concertation interne et d’engager un plaidoyer pour le soutien à Haïti. Les thèmes de travail retenus sont les suivants :
Education, Santé, Développement rural, Développement urbain
Les collectivités ont souhaité se mobiliser afin d’attirer de nombreuses autres municipalités et collectivités locales à partir d’un
appel2 qui pourrait revêtir une certaine solennité. La multiplication des jumelages - coopérations entre collectivités françaises et
haïtiennes peut permettre de grands progrès durables dans la coopération plus générale entre les deux pays.
Un an après son lancement, il est proposé de réunir tous ces acteurs afin de faire un bilan des actions de chaque collège et de
structurer les opérations à venir.
2 : voir en annexe l’Adresse aux Maires et aux Collectivités de France
Programme
Jeudi 13 juillet – Cité Internationale des Congrès :
10h00-12h30 - Table-ronde, Salle J
Etat de la mobilisation de la SARH depuis un an :
- Bilan du Collège des Individuels
- Bilan du Collège des Associations et ONG
- Etat de la mobilisation par le Collège des Collectivités et présentation des communes et des institutions locales
s’engageant dans une coopération et de leurs projets
14h00-17h30 - Table-ronde, Salle J
Organisation de la Société des Amis de la République Haïtienne et outils
Quel fonctionnement et quels financements ?
Quelles relations entre les collèges ?
Les appariements entre les collectivités françaises et haïtiennes.
Organisation au moins provisoire du bureau regroupant les trois collèges. Présidence collégiale ?
18h00 – Présentation des conclusions de ces travaux lors de la Cérémonie de clôture du Forum Mondial des Droits
de l’Homme
2E FORUM MONDIAL DES DROITS DE L’HOMME
LES THÉMATIQUES
Le comité scientifique du 2e Forum mondial des droits de l’homme a retenu trois grands
thèmes qui seront abordés en séance plénière et qui seront développés, sur des sujets
spécifiques, à travers des tables-rondes et des ateliers.
Les trois grands thèmes sont :
1. DISCRIMINATIONS ET DIVERSITÉ
(Discriminations dans un contexte mondial de diversité des cultures)
2. GLOBALISATION ÉCONOMIQUE ET DROITS DE L’HOMME
3. RESPONSABILITÉS ET SOLIDARITÉS
Si les deux premiers thèmes vont permettre de décrire des situations données à travers le
monde, dans leurs différents aspects positifs ou négatifs, le troisième thème –
RESPONSABILITÉS ET SOLIDARITÉS – a un caractère transversal et il est clairement orienté
vers l’action et la mise en oeuvre des droits de l’homme.
A travers ce thème, qui viendra conclure le Forum de Nantes , il s’agit notamment d’avancer des
propositions concrètes, voire des “engagements“ qui pourraient être mis en oeuvre dans les
deux ans qui nous séparent du Forum suivant (2006 - 2008).
L’objectif est ici de mobiliser en premier lieu les collectivités locales du monde entier (cities and
local governments) sur des objectifs partagés avec leurs différents partenaires, dont les
représentants de la société civile (ONG, associations…).
Exemples : la politique des villes en matière de sécurité et la formation des agents concernés ; la
satisfaction des besoins élémentaires (eau, logement…) ; la lutte contre les discriminations et le
racisme…
Programme détaillé et bulletin d’inscription disponibles sur :
http//www.forum-droitsdelhomme.org
Annexe 1 : Déclaration d’Antananarivo de novembre 2005
Al l i a nc e In t e rna t i o na l e d e s An ne au x d e l a Mémo i r e
De la mémoire des crimes de l’esclavage et de la traite à la coopération entre les collectivités du
monde atlantique et de l’Océan indien.
Les villes de l’Alliance Internationale des Anneaux de la Mémoire décident de conjuguer leurs efforts
pour :
- Approfondir le travail historique d’exploration et de présentation de leur passé dans ses
aspects spécifiques comme dans ses dimensions partagées.
- Construire sur ces fondations de vérité, mais aussi d’injustice et de souffrance, des relations
de liberté d’égalité et de respect.
Ainsi pourraient être déroulés par les héritiers des anciens esclaves et des anciens maîtres, les
Anneaux de la Mémoire dans leurs différentes acceptions :
- Bien sûr, les instruments de contention des captifs ;
- Mais aussi la chaîne qui nous relie tous à ce passé commun ;
- Et surtout les alliances que nous voulons échanger pour le futur de nos enfants.
Pour la réussite et la pérennité de leur alliance, chacune des villes adhérentes décide la création sur
son territoire ou dans son environnement géographique, d’une structure spécifique des « Anneaux
de la Mémoire » regroupant autorités municipales, universitaires, organismes muséographiques et
humanitaires ainsi que les associations de citoyens concernées. Cette structure collégiale
représentera sa ville dans la durée au sein de l’Alliance Internationale des Anneaux de la Mémoire.
A titre provisoire, pour préparer la constitution de cette Alliance, la présidence sera assurée par le
président Nicéphore Dieudonné Soglo, maire de Cotonou, ancien président de la République du
Bénin et le secrétariat pris en charge par Yvon Chotard président de l’Association des Anneaux de
la Mémoire de Nantes, adjoint au maire de Nantes.
Premières communes pressenties : Cotonou, Nantes, Pointe Noire, Abomey, Pétionville, Durban,
Récife, Rufisque, Ouidha, Cap Haïtien, La Nouvelle Orléans, Toamasina, Jacmel, La Rochelle,
Pointe à Pitre, Fort de France, Dschang, Antananarivo, Liverpool, Bordeaux, Diego-Suarez.
Madagascar, novembre 2005
Annexe 2 :
ADRESSE A TOUS LES MAIRES DE FRANCE
ET AUX PRESIDENTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
A l’heure où HAITI renoue avec la démocratie en élisant son Président René Préval, Nous, les maires des
communes, et présidents d’exécutifs locaux, signataires de cette interpellation publique, de toutes tendances
politiques et de tout le territoire national, appelons à une mobilisation générale des communes et des collectivités
locales françaises pour qu’elles apportent une aide décisive à la population d’un pays dont nous partageons
l’histoire, la langue et les valeurs républicaines, mais qui demeure dans la plus sombre infortune depuis des
décennies.
HAITI, notre ancienne colonie de Saint-Domingue, est à l’origine de l’abolition de l’esclavage par la Convention le 4
février 1794. Après avoir obtenu cette libération et son indépendance au prix d’énormes sacrifices, elle avait ensuite
trouvé un certain équilibre. Mais depuis un demi-siècle, elle s’effondre dans l’enfer de la dictature, de
l’appauvrissement, et de l’anarchie. Elle ne parviendra pas à sortir du gouffre sans l’aide internationale.
Avec l’espoir du rétablissement de l’ordre démocratique, des moyens économiques importants sont promis à Haïti
par les bailleurs de fonds internationaux. Cette aide impersonnelle, aussi conséquente soit elle, ne suffira pas. Il est
nécessaire pour assurer sur place le regain républicain et sa consolidation de reconstituer, et souvent d’installer les
institutions locales crédibles, qui permettront de structurer durablement la vie collective.
Reconstruire la démocratie en HAITI, ce n’est pas seulement y organiser des élections nationales, c’est
nécessairement aussi retisser le réseau des communes et des collectivités locales. Les années de désordre et de
dictature ont ruiné la culture du vivre ensemble démocratique, aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines.
Il est pourtant nécessaire que les équipes municipales, qui vont demain être élues dans tout le pays, soient en
mesure de gérer efficacement leur territoire. Il faut réussir cette transition démocratique à la base, seul gage pour la
population de la pérennité du redressement politique et économique.
Nous sommes certains que vous partagerez notre conviction, et que, dans la mesure de leurs possibilités, les
communes de France les plus sensibles aux valeurs de la solidarité et de la fraternité sauront se mobiliser et
s’engager dans une puissante action de coopération décentralisée avec leurs homologues haïtiennes.
Il en ira de même des autres collectivités territoriales à leur niveau.
Cette coopération peut prendre diverses formes.
- Il peut s’agir de jumelages coopération, comme il en existe déjà quelques-uns (par exemple : Strasbourg /
Jacmel ; Suresnes / Cap Haïtien ; Les Pays de Savoie / Dessalines ; Nantes / Pétion-Ville et Desdunes ;
Schoelcher / Pétion-Ville ; Communauté d’agglomération de La Rochelle / Jérémie etc. …).
- La tâche immédiate à accomplir est si importante que plusieurs villes ou collectivités peuvent s’épauler au
soutien d’une même commune haïtienne.
- Cette mobilisation peut être ponctuelle ou s’inscrire dans la durée mais elle se doit d’aboutir à des actions
concrètes et coordonnées, pouvant rapidement être mises en place dans tous les domaines : administration des
collectivités, formation des élus, organisation des finances publiques, état-civil mais aussi éducation, formation
professionnelle, agriculture, développement rural, développement urbain, eau potable, irrigation, électricité,
gestion des déchets, assainissement, équipements routiers, voies de communication, santé, environnement,
développement économique et artisanal, micro-crédit, culture, services de proximité…
- Il est possible, pour des raisons budgétaires bien légitimes, de programmer l’engagement des communes à une
certaine échéance tout en le préparant immédiatement.
- Les villes qui s’engageront pourront solliciter les différents réseaux internationaux comme l’Association
Internationale des Maires Francophones, Cités Unies, etc.
- Il faut également savoir que des financements sont disponibles, tant pour les collectivités que pour les ONG,
auprès de différents bailleurs de fonds (Ministères, Union européenne, Fondations…). Régulièrement des
appels à projets sont lancés.
- Les communes qui s’impliqueront conserveront la totale maîtrise de leur engagement : à chacun selon ses
possibilités, sa taille, son identité rurale ou urbaine ; les villes et villages haïtiens ont besoin de tout le monde.
- Il peut s’agir de coopération technique entre services, de contribution à des audits, d’accueil de stagiaires, élus
ou fonctionnaires, de participation à des missions…
- Très important : les communes peuvent également s’appuyer sur les associations et organisations non
gouvernementales, notamment celles de leur ressort géographique qui sont déjà présentes en Haïti.
Du côté d’HAITI, l’Ambassadeur d’HAITI en France, Monsieur Lionel C. Etienne, nous apporte son appui et soutient
notre démarche. Il a permis de prendre attache avec les ministres haïtiens compétents qui sont prêts à impliquer les
services gouvernementaux pour la mobilisation symétrique des communes haïtiennes, avant et après les élections
municipales à venir. Nous savons pouvoir compter également sur l’Ambassade de France en HAITI et ses services.
Il est important que nous, collectivités territoriales françaises, soyons présentes pour apporter notre soutien au
fonctionnement et à la réussite des communes haïtiennes. Pour la bonne organisation et l’accompagnement de cette
coopération, qui se veut très volontariste et exemplaire, a été créée la Société des Amis de la République Haïtienne,
(SARH), qui regroupe non seulement des collectivités locales, mais également deux autres collèges venant les
conforter : un collège des amis individuels d’HAITI et un collège des associations et des ONG engagées sur le
territoire haïtien.
Le secrétariat de cette Société des Amis de la République Haïtienne a été confié provisoirement à l’association
nantaise des Anneaux de la Mémoire pour préparer la concertation à venir de tous ceux qui sont prêts à oeuvrer
ensemble, non seulement pour venir en aide à HAITI dans ses difficultés actuelles, mais surtout pour rapprocher les
deux Républiques soeurs qui ont été réunies, lors de leur fondation, par un même idéal de Liberté.
Cette coopération ne jouera pas à sens unique. HAITI a déjà beaucoup apporté à la France : l’abolition de
l’esclavage, le choix du français comme l’une des langues officielles de l’ONU et de l’Organisation des Etats
Américains, des écrivains talentueux, des artistes et créateurs originaux.
Dans notre quête d’universalisme, en aidant HAITI, nous nous aiderons nous-mêmes à sortir du champ clos des
problèmes hexagonaux et européens. HAITI, seul Etat francophone du continent américain constitue un point
d’ancrage précieux pour la langue et la culture que nous partageons. C’est aussi une référence pour l’Afrique,
toujours attentive au destin de la première République Noire.
Chers collègues, nous espérons que vous serez sensibles à notre appel et que vous saurez manifester votre
engagement envers le peuple haïtien. Il vous appartient de contacter le secrétariat de la Société des Amis de la
République Haïtienne (adresses mail et postale ci-après) qui vous donnera de plus amples informations et
organisera avec vous la suite de cette mobilisation.
A HAITI, Salut, Respect et Solidarité
Juin 2006
Jean-Marc AYRAULT, Député-Maire de Nantes
Ségolène ROYAL, Présidente du Conseil Régional de Poitou-Charentes
Jean-Paul HUCHON, Président du Conseil Régional d’Ile de France
Charles JOSSELIN, Président de Cités-Unies France
Alfred ALMONT, Député-Maire de Schoelcher
Maxime BONO, Député-Maire de La Rochelle
Jean-Pierre VIAL, Président de l’Assemblée des Pays de Savoie
Christian DUPUY, Maire de Suresnes
Jacques AUXIETTE, Président du Conseil Régional des Pays de la Loire
Jean-Marie BOCKEL, Sénateur-Maire de Mulhouse
Jean-Yves LE DRIAN, Président du Conseil Régional de Bretagne
Patrick MARESCHAL, Président du Conseil Général de la Loire-Atlantique
Société des Amis de la République Haïtienne
Secrétariat provisoire : Les Anneaux de la Mémoire - 18, rue Scribe - 44000 NANTES
Tél. : 02 40 69 68 52 - Fax : 02 40 69 89 81
E-mail : anneaux.memoire@wanadoo.fr - Site : www.sar-haiti.com