Aujourd’hui, on aimerait fermer les portes des écoles pour pouvoir recruter des jeunes adolescents ainsi que les enfants dans les groupes armés. La distribution des armes se fait partout dans le pays, à la vue de tout le monde ; des gangs armés font des parades, terrorisent les citoyens et font des enlèvements. Personne n’est à l’abri. Les parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. Même pour écouter certaines stations de radio, c’est avec difficulté, parce que qu’on est presque sous surveillance.

     "En tant qu’enseignante de 23 ans de carrière dans le domaine éducatif, directrice, fondatrice et pédagogue de deux établissements scolaires dans l’aire métropolitaine pour former des jeunes esprits, j’ai vécu des moments difficiles dans l’exercice de ma profession durant les troubles politiques de 2004. Mais je n’ai jamais été aussi terrifiée que sous la gouvernance de PHTK no 2, de voir mes élèves et mes professeurs se jeter sous des bancs, des bureaux et des tables, juste pour se protéger des balles des bandits. J’ai été même obligée de fermer les portes de mes écoles à maintes reprises. Des groupes armés ont exigé de fortes sommes d’argent à certaines écoles pour s’acheter des munitions, pour les laisser de continuer à fonctionner, parmi lesquelles mes établissements. "


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