L’intention, exprimée, ces derniers jours, par le président Jovenel Moïse, de faire approuver, par référendum, une nouvelle Constitution en Haïti, avant d’éventuelles élections législatives, soulève des réactions et suscite des mises en garde, observe l’agence en ligne AlterPresse.


Il a été précédemment révélé, dans la presse, que le président prévoyait de travailler, avec les acteurs politiques et des partenaires internationaux, à la mise en place d’une véritable réforme constitutionnelle, pour assurer un équilibre des pouvoirs démocratiques, largement accepté et fonctionnel, qui sera soumis au peuple haïtien dans un référendum.

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Mais, l’intention de consulter le peuple par référendum fait bondir des citoyennes et citoyens, parmi eux le constitutionaliste Georges Michel, qui s’est exprimé dans plusieurs médias.

Georges Michel rappelle que l’actuelle Constitution, sur laquelle Jovenel Moïse a prêté serment, interdit formellement tout referendum.

« Toute consultation populaire, tendant à modifier la Constitution par voie de référendum, est formellement interdite », stipule l’actuelle Constitution, proclamée en 1987 et amendée à la va-vite en 2011.

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