Selon une étude, les soldats de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti ont eu des comportements sexuels répréhensibles.

 

 

Deux ans après la fin de la mission, l’intervention des Casques bleus en Haïti continue de faire parler. Une étude menée par deux universitaires publiée sur The Conversation et notamment relayée par le New York Times témoigne de crimes sexuels commis par des soldats de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, appelée Minustah. 

Sabine Lee, professeure d’histoire à l’université de Birmingham (Royaume-Uni), et Susan Bartels, chercheuse à la Queen’s University d’Ontario (Canada) ont mené des entretiens avec 2500 Haïtiens vivant près des bases des soldats à l’été 2017. Les témoignages leur ont permis d’affirmer dans leur étude que "des centaines d’enfants" seraient nés à la suite d’abus sexuels de casques bleus sur des femmes haïtiennes. "Des filles de onze ans seulement ont été abusées sexuellement", rapportent-elles également.

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