L’écrivain haïtien dénonce le silence des États face au chaos qui sévit dans son pays. Contesté par la population depuis un an, le président Jovenel Moïse s’accroche au pouvoir et la violence touche tous les secteurs.
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Franceinfo : La période actuelle est-elle la pire qu’ait connue Haïti ?
Lyonel Trouillot : C’est l’une des pires de son histoire certainement, mais en même temps, si les revendications populaires finissent par triompher, c’est aussi la possibilité de penser Haïti autrement et d’orienter la société haïtienne vers plus de liberté, de justice sociale et de démocratie. Nous sommes à la fin d’un système qui ne peut plus produire de consentement. Cette société est fondée sur des inégalités sociales inacceptables, donnant quasiment tout à un petit groupe, et quasiment rien à la majorité. Les gens n’en veulent plus et le seul recours du pouvoir actuel contre cette volonté générale, c’est la répression. On vit une orientation vers des pratiques dictatoriales qui sont de plus en plus criminelles, assassines et inquiétantes.
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