Paru dans Haïti Libre

Lors du Forum de l’Unité d’Études d’Haïti, du « Centre d’études Père Allemand, S.J », de la « Pontificia Universidad Católica Madre y Maestra », l’homme d’affaires dominicain Fernando Capellán Président du consortium d’entreprises « Grupo M » et de la société CODEVI à Ouanaminthe, responsable de plus de 20% des emplois textiles en Haïti https://www.haitilibre.com/article-26459-haiti-economie-un-dominicain-responsable-de-plus-de-20-des-emplois-textiles-au-pays.html a proposé que les États-Unis et Haïti s’entendent et développent un partenariat constructif pour promouvoir une économie durable, à l’unisson avec la lutte contre la corruption et le renforcement de l’État de droit.

Il estime que malgré son instabilité actuelle, Haïti est bien placé pour développer un partenariat constructif avec les entreprises américaines et promouvoir une économie durable, tout en luttant contre la corruption et en renforçant l’État de droit.

Il a expliqué que, le collaboration commerciale qu’il propose, pourrait fournir d’énormes avantages pour l’économie américaine soulignant qu’Haïti pourrait devenir le chaînon manquant pour les fabricants américains à la recherche d’une main-d’œuvre qualifiée et abondante à proximité de leurs marchés. Rappelant que l’industrie du textile et de l’habillement joue un rôle fondamental dans l’économie haïtienne, car elle est le plus gros employeur du pays et représente 90% de ses exportations.

Capellán, estime que cette relation doit considérer des opportunités économiques partagées pour les États-Unis, couvrant leurs besoins de base en fabrication légère que pour le peuple haïtien et la République Dominicaine.

Il a expliqué que, grâce aux programmes commerciaux préférentiels : la loi sur la relance économique du bassin des Caraïbes (CBERA), la loi sur l’association commerciale du bassin des Caraïbes (CBTPA), la loi sur la promotion des opportunités de l’hémisphère haïtien à travers l’association (HOPE) et le programme économique d’Haïti (HELP), la plupart des vêtements manufacturé en Haïti entrent aux États-Unis en franchise de droits.

« Ces programmes sont la pierre angulaire d’une industrie qui soutient la consommation de matériaux d’origine américaine et qui favorise également la création de grappes d’entreprises dans les zones entourant les parcs industriels » a-t-il souligné

Il a également indiqué que des organisations multilatérales, telles que la Banque interaméricaine de développement et la Banque mondiale, ont collaboré à la construction d’un réseau d’installations industrielles à Port-au-Prince et dans le nord d’Haïti, où le parc industriel de Caracol et CODEVI dispose d’une infrastructure de fabrication inégalée, qui abrite plusieurs grandes marques mondiales qui bénéficient d’un accès en franchise de droits au marché américain.

« Haïti est connue pour ses marques de distributeur et ses vêtements de haute qualité. Par conséquent, alors que les entreprises américaines s’efforcent d’améliorer la chaîne de valeur des vêtements, Haïti pourrait devenir la manufacture rentable de l’hémisphère occidental, fournissant des produits à forte intensité de main-d’œuvre tels que vêtements, chaussures et jouets sur le marché américain à des prix compétitifs », a expliqué Capellán qui est convaincu qu’Haïti est le bon partenaire pour les marques, les détaillants et les investisseurs « De plus, comme la production en Asie n’est plus aussi rentable qu’elle l’était, la proximité d’Haïti représente la décision la plus économiquement viable pour les entreprises américaines »,