Le climat d’insécurité que connaît la zone métropolitaine tend à prendre une forme inquiétante où la porte de sortie se trouve loin d’être certaine eu égard aux préoccupations des citoyens. Car les bandits de tout acabit brouillent incessamment la carte de sécurité montée par la police nationale et la MINUSTAH.

Regardons un instant les chiffres de ce rapport (page 9) ; ils démontrent que la violence est en progrès. Au mois de juin 2010, la Commission a enregistré 103 cas de mort violente. Surtout la violence par balles augmente. 60 % des victimes de la violence (c’est-à-dire 64 cas) sont des victimes des armes à feu. Cela signifie qu’il y a plus de deux assassinats par arme à feu par jour dans la zone métropolitaine.
 

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