Paru dans Le Nouvelliste

Le pays est ouvert au monde, open for business, nou pa pè kowona. 

C’est en gros le message que ceux qui privilégient l’économique sur le sanitaire font passer depuis quelques jours. Malheureusement, ce retour vers plus de normalité ne se passe pas comme prévu. Il y a des accrocs dans les rangs des autorités. Les roulettes roulent mal.

Le protocole sanitaire que les passagers en provenance de l’extérieur doivent respecter a fait l’objet d’un vire-voye entre le premier ministre et lui-même et entre le chef du gouvernement et son ministre de la Santé. Quelques jours avant, c’étaient le ministre des Travaux publics, Transports et Communications, celui des Affaires étrangères et le premier ministre qui jouaient au ping-pong sur le même sujet.

Faut-il laisser son passeport entre les mains des autorités quand on arrive de l’étranger ? La réponse est un jour oui, un jour non. Faut-il rester en quarantaine à l’arrivée à l’hôtel ou à domicile ? Faut-il un certificat Covid-19 négatif pour rentrer en Haïti ? Un jour oui, un jour non, un jour peut-être, un autre bientôt.

Chaque point de cette étape essentielle du retour à la normale a reçu des réponses contradictoires des autorités comme si elles ne se concertent jamais. Chire pit entre chefs ou dialogue de sourd.

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