Paru dans Haïti Libre

Dans une note, le Collectif des défenseurs des victimes de la Saline rappelle que 2 ans après le massacre de la Saline où plus de 71 personnes ont été assassinées, des dizaines de femmes violées, des centaines de maisons incendiées, le dossier judiciaire est au point mort.

Jusqu’à présent, la Cour de Cassation ne s’est même pas donnée la peine d’examiner le recours en récusation porté contre le juge d’instruction par les anciens hauts fonctionnaires indexés dans l’enquête.

La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), saisie par le Collectif des Défenseurs des victimes de la Saline, a ordonné le 31 décembre 2019 des mesures conservatoires face à « la situation de gravité et d’urgence » dans laquelle se trouvent les victimes « étant donné que leurs droits à la vie et à l’intégrité de la personne sont exposés à un risque de dommage irréparable ».

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