Des nouvelles de l’association APESE Haïti :

 


Haïti en 2020, quel consensus ?
 
L’utilité du dialogue politique
Le mois de janvier est derrière nous et la démission du président Jovenel Moïse n’est pas à l’ordre du jour. Par ailleurs, l’idée d’un gouvernement d’union nationale avancée par le président n’a eu aucun écho. L’opposition et le camp présidentiel font du surplace. Depuis, le 13 janvier 2020, le pouvoir législatif est dysfonctionnel avec la fin du mandat des députés et celui des 20 sénateurs sur 30.

Dans ce cas, le Pouvoir exécutif formé par le Chef de l’ État et le Gouvernement dirigé par un Premier Ministre, aurait pu fonctionner par décrets. Malheureusement, le gouvernement est intérimaire depuis 6 mois, au moins. Le monde a les yeux rivés sur Haïti..

Nos projets en cours :

Nous allons profiter de cette accalmie pour nous rendre au cours de ce mois de février en Haïti. Les échanges sur le terrain avec l’ensemble de nos partenaires et des bénéficaires nous manquent pour pouvoir avancer sereinement sur les projets en cours et à réaliser. 

 

Renforcement de la filière apicole dans la commune de Moron
Département de la Grand’Anse – Haïti

L’objectif de notre projet est de valoriser l’apiculture par des méthodes modernes qui ont l’avantage d’augmenter la production du miel, et de procurer un revenu complémentaire à la population de Moron. La production apicole joue un rôle important dans l’écosystème du cultivateur. Par les insectes pollinisateurs, l’abeille est la pollinisatrice la plus efficace. Les abeilles sont actrices de la biodiversité dans le monde agricole. Sans elles, 80 % de l’alimentation humaine et de nombreuses espèces vivantes disparaitraient. Ce projet va contribue à une amélioration de la couverture végétale, et sensibiliser les paysans sur l’utilisation des insectes pollinisateurs pour la sauvegarde de leur environnement.

 

Une lampe solaire pour améliorer l’apprentissage scolaire des écoliers
Moron – Département de la Grand’Anse – Haïti

L’objectif de notre projet est de proposer une alternative à l’utilisation de la lampe à pétrole en zone rurale ; afin de permettre aux écoliers de poursuivre leur apprentissage à la nuit tombée et de permettre au foyer de charger leurs petits matériels (téléphone, radio solaire…). Et, ainsi réduire l’usage des lampes à pétrole « tèt gridap, tèt bôbèch, lampe à verre » qui a un impact nocif sur la santé et pour l’environnement en raison des particules qui sont chargées en Dioxyde de carbone (CO2), Dioxyde de souffre (S02), essence, Méthane. Ainsi, les foyers bénéficieront d’un éclairage écologique, saine, et respectueuse de leur environnement et de leur santé.